Qu’est ce un Cromalin numérique certifié?
En effet, une épreuve est dite « certifiée » et « contractuelle » quant elle est réalisée selon des normes ISO et qu’elle contient une gamme de contrôle couleurs mesurable par spectrophotométrie aux valeurs colorimétriques et de densités convenues par des organismes tels que UGRA et FOGRA.
Tout d’abord “Cromalin” est un terme inapproprié, Il est une marque déposé de Dupont Nemours au même titre que Frigo, Klaxon. Celui ci s’est généralisé familièrement dans le circuit de l’imprimerie industrielle. “l‘Epreuve de contrôle couleur “ est sa véritable désignation. En effet le prestataire de service doit être affilié et enregistré par la Fogra, avec la délivrance après contrôle d’un certificat. En cas de litige en fournissant des épreuves non certifiées, vous engagez votre propre responsabilité.
Ce qui implique une grande confiance entre le prestataire et l’imprimeur. Chaque épreuvage doit être accompagné d’une étiquette justifiant la validation des valeurs colorimétriques.
C’est la seule manière de vous protéger juridiquement. Il ne faut pas noircir le tableau, dans la chaîne graphique, lorsque tout fonctionne jusqu’à l’impression final, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Qu’est-ce un bon à tirer, certifié ?
Le BAT, ou le cromalin numérique certifié est la dernière étape avant l’impression industrielle définitive. Il est sert à valider de la part d’un annonceur, imprimeur ou client. À la suite de vérifier la typographie, les corrections de textes et la conformité des couleurs.
UN BAT est une des simulations officielles de l’imprimerie Offset de la norme Coated Fogra 39 (ISO 12647 -2/200) mondialement connue. La fabrication et la création des visuels en projet de point « exemple » des brochures, magazines, livres doivent faire l’objet de ces contrôles. En effet les coûts de production sont coûteux, néanmoins l’erreur n’a pas sa place.
L’impression numérique ou l’épreuve et la gamme de contrôle doit pouvoir répondre aux cahiers des charges de la Fogra. Une protection juridique est appliquée seulement avec ce cahier des charges. Pour une destination vers l’impression offset, l’image doit être approuvée par le donneur d’ordre quant au rendu des couleurs par un « Bon-à-tirer », épreuve sur laquelle il apposera son accord ou demandera des corrections.
La ou les personnes responsables décident, mais l’imprimeur se doit de respecter les couleurs du BAT pour la totalité du tirage. L’épreuve fait donc l’objet d’un contrat entre les deux parties. En cas de litige sur la qualité du tirage, l’épreuve de BAT sera le juge de paix pour déterminer les responsabilités, d’où l’extrême importance concernant les conditions de réalisation de l’épreuve.
Au terme cromalin numérique certifié une épreuve.
il faut associer la notion de « simulation ». Le but est de simuler fidèlement le résultat qui sera reproduit en offset selon des conditions techniques d’impression, d’encres, de papier définies… Et pourtant ça marche !… Grâce aux méthodes de gestion de la couleur. L’impression offset actuelle, comme tout processus industriel, est réglementée par des normes ISO (internationales) qui référencent les conditions d’utilisation standards du procédé ainsi que les caractéristiques des encres et des papiers.
Conclusion, les rendus couleurs sont mesurés et mémorisés dans des fichiers informatiques nommés « profils d’impression » selon des règles définies (ICC). Les logiciels de la chaîne graphique utilisent les informations contenues dans les profils pour adapter les données couleurs aux diverses conditions de sortie dans le but de conserver des couleurs visuellement identiques malgré la variété des périphériques tel qu’un écran comparé à une imprimante.
Un imprimeur, consciencieux, qui travaille « en standard », reconnaîtra une épreuve « certifiée ISO 12647-2 » et n’aura aucune difficulté à la reproduire à l’identique.